Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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"Sauvetage" de la Grèce : NDA rejette "un remède pire que le mal"

03/05/2010 18:36



COMMUNIQUE DE PRESSE

La France ne doit pas payer pour aider la Grèce… à mourir !

Alors que la presque totalité de mes collègues Députés va se prononcer pour la participation de la France au plan d’aide européen à la Grèce, je voterai contre et m’en expliquerai, ce soir, à la tribune de l’Hémicycle.
En effet, ce plan est contraire à la fois aux besoins de la Grèce et aux intérêts des Français. C’est un remède pire que le mal.
Le remède est pire que le mal car en imposant une austérité inouïe à la Grèce sans lui donner la possibilité de dévaluer (et donc de sortir de l’euro), on la condamne à mort. Ses déficits vont s’accroître fatalement car la récession va s’aggraver. C’est un véritable assassinat économique et social qui ne peut mener qu’à la faillite et à la révolte.
De leur côté, comment les Français pourraient-ils accepter de se sacrifier sans aider efficacement les Grecs ? Le gouvernement, avec la complicité du PS, engage à terme pas moins de 16 milliards d’euro (le prêt n’est qu’une fable), alors même qu’on nous explique à longueur de journée que le déficit de 7 milliards d’euros du régime de retraite est inacceptable.
L’entêtement des dirigeants européens à sauver un euro qui étouffe l’économie européenne, est une folie qui aboutira obligatoirement dans les années à venir à une crise encore plus forte.
Je défendrai ce soir dans l’Hémicycle la seule voie alternative à cette fuite en avant suicidaire : la sortie de l’euro de la Grèce et la création d’une monnaie commune européenne où les monnaies nationales restaurées pourront enfin s’ajuster les unes par rapport aux autres.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





Mémoire d'Outre-Gaulle

03/05/2010 18:30

Mémoire d'Outre-Gaulle


Mémoire d'Outre-Gaulle
de Yves Guena
 
Livre Broché 
Edition Flammarion
314 page
Parution : avril 2010
  • ISBN : 978-2-08-123816-9
  • EAN13 : 9782081238169
  •  
     
    Résumé : Depuis juin 1940, Yves Guéna s'est engagé dans le gaullisme et la politique : Résistance, Débarquement, Constitution de 1958, ministre, député, sénateur, fonctions au sein de l'UDR et du RPR, Conseil constitutionnel. A travers ses mémoires transparaît le récit de plus de quarante ans d'histoire politique de France.
    L'auteur :
    Élu de Périgueux, député et sénateur, cet expert de la vie politique livre donc ici ses Mémoires. Il raconte avec esprit et anecdotes aussi bien les batailles électorales, sa passion pour l'oeuvre du général de Gaulle, les conseils de ministres sous Georges Pompidou, le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, les années Jacques Chirac, ses activités de ministre... que la suite : les présidences du Conseil constitutionnel et de l'Institut du monde arabe.
    Autant de fonctions qu'il a exercées dans le souvenir du général de Gaulle, comme l'illustre le titre du présent ouvrage où il cisèle d'une plume alerte le récit de quarante ans d'engagement au service de la France. Un témoignage pour l'Histoire.
     
     





    Crise de la zone euro: après la Grèce, à qui le tour ?

    03/05/2010 17:49

    Crise de la zone euro: après la Grèce, à qui le tour ?


    Pour l’économiste Jacques Sapir, la crise grecque remet en cause le principe même de la monnaie unique. Dans ces conditions, le pire est à venir. Y compris pour la France, qui risque de devenir une simple spectatrice du marasme économique, à moins d’une vraie politique volontariste..

      

    Cette fois, nous y sommes ; la crise grecque déborde des frontières comme c’était prévisible, et avait été prévu depuis septembre 2009.
    Les problèmes de la Grèce sont en effet connus depuis septembre 2009 (et même avant) par le grand public. Il était évident qu’un effet de contagion se manifesterait. Tout ceci a été indiqué à plusieurs reprises sur le site de Marianne2. Désormais, on peut craindre qu’il ne soit trop tard pour réagir et sauver l’Euro.
    La zone Euro est bien entrée en crise avec le transfert de la spéculation sur le Portugal (en raison de la baisse de sa note), et les problèmes qui commencent à monter sur l’Espagne et l’Italie en raison des difficultés que ces pays rencontrent pour placer leur dette à moyen et long terme. Ce ne sont pas ici les articles lénifiants, comme celui de Mme Nathalie van Ypersele dans TRENDS, ou les ronflantes déclarations de M. Barroso (1) , qui y changeront quelque chose (2).
    Les difficultés (pour ne pas dire plus) des pays de la Zone Euro à réagir à ce qui aurait pu n’être au départ qu’une crise localisée, la mauvaise volonté allemande à jouer le jeu de la solidarité ont été des éléments clefs dans le déclenchement de cette crise. Mais, sur le fond, c’est bien le principe même de la zone Euro qui est en cause, soit la tentative d’imposer une règle monétaire unique à des pays dont les économies sont profondément différentes et le tout sans mécanisme institutionnel de solidarité.
    Cette crise va prendre la forme d’une succession d’attaques spéculatives contre divers pays. Tant que l’on ne décrètera pas un contrôle sur les mouvements des capitaux à court terme, les capacités à résister à de telles attaques sont des plus limitées. La crise va donc empirer, et connaîtra une accélération brutale avec soit la sortie de la Grèce de la zone Euro, soit l’annonce d’un défaut sur sa dette, soit les deux.
    • À qui le tour ?

    Il faut d’abord considérer quels sont les pays sur lesquels la spéculation financière va désormais se porter.

    clip_image002On peut ici raisonner soit en statistique soit en dynamique. Dans le graphique 1 on utilise un repère avec pour axe horizontal la part de la dette publique en pourcentage du PIB telle qu’elle a été estimée pour 2010 et pour axe vertical l’importance du déficit probable pour 2010. On marque la moyenne de la zone Euro pour les deux axes (3).
    Cette présentation découpe l’espace en 4 quadrants. Celui où les pays sont à la fois sous la moyenne du déficit et de celle de la dette est celui des pays qui peuvent être considérés comme saufs par rapport à la spéculation. Le quadrant supérieur, ou « nord-ouest », est celui des pays ayant une dette inférieure à la moyenne mais un déficit qui est lui supérieur à la moyenne. C’est un premier cas d’inquiétude.
    Le troisième quadrant, ou « sud-est », est celui des pays où le déficit est inférieur à la moyenne de la zone Euro, mais où la dette publique est supérieure à la moyenne. C’est un second cas d’inquiétude et l’on peut considérer que les pays qui se trouvent dans ce quadrant sont en danger. Le quatrième quadrant, ou « nord-est » est celui des pays qui sont à la fois au-dessus de la moyenne de la zone Euro pour la dette et pour le déficit. C’est incontestablement celui du plus grand danger.
    Trois pays sont dans ce quadrant, la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Un pays se trouve dans le quadrant « sud-est », c’est l’Italie, et un pays est dans le quadrant « nord-ouest », c’est l’Espagne.
    On peut se livrer à une autre présentation. Dans le graphique 2 on a remplacé le montant de la dette publique en pourcentage du PIB par son taux d’accroissement. Il indique alors que l’Italie serait la moins exposée, et l’Espagne et l’Irlande le plus.
    clip_image004Il est alors intéressant de noter que les pays les plus attaqués sont, outre la Grèce et en ordre décroissant de danger, le Portugal, l’Espagne et l’Italie.
    Ceci indique un préjugé défavorable aux pays de sud de l’Europe car l’Irlande est en fait tout aussi exposée que le Portugal et plus que l’Espagne.
    Il est donc clair que les préjugés jouent un rôle dans la spéculation — et l’absence de la Belgique de ce tableau est aussi une indication importante — mais que cette dernière a bien identifié les pays à risques. La spéculation respecte donc une certaine logique, mais elle est susceptible de « découvrir » brutalement de nouvelles raisons d’inquiétude. En fait, peu de pays sont réellement à l’abri.
    Une décision rapide s’impose, et elle risque de s’avérer très coûteuse.
    Le plan d’aide à la Grèce prévoyait 45 milliards d’Euros. Aujourd’hui, on parle d’un montant de 55 à 75 milliards d’Euros (4). Derrière cette somme se profilent des montants encore plus énormes. On parle ainsi de 600 milliards d’euros pour faire face à une crise qui déborderait de la Grèce et toucherait les autres pays que l’on a cités.
    Il est clair que la crise s’accélère désormais de jour en jour. Lors d’un séminaire à Caracas, en novembre 2008, j’avais qualifié cette crise de « virus mutant ». Jamais le terme n’a été aussi justifié.
    • Faut-il sortir de la zone euro?
    La question a été posée pour la Grèce par plusieurs responsables conservateurs allemands dont Hans-Peter Friederich (CDU-CSU), et elle est reprise par le Bild et le Spiegel.
    Si l’on voit clairement pointer l’égoïsme allemand dans ces déclarations, il n’en est pas moins vrai qu’elles décrivent ce qui est très probablement la meilleure des solutions pour Athènes. Une sortie de la zone Euro accompagnée d’une forte dévaluation (30% au minimum) ET d’un défaut partiel sur sa dette publique sont très certainement les conditions d’un retour de la Grèce à la croissance.

    Mais, le problème de la zone Euro reste entier.

    Il faut ici rappeler que la zone Euro est très intéressante pour l’Allemagne dans la mesure où elle lui ouvre un vaste marché sur lequel elle peut accumuler les excédents commerciaux sans qu’elle ne soit menacée de dévaluations compétitives en retour. Ceci implique, néanmoins, que l’Allemagne n’abuse pas de sa position et ne mette ses principaux partenaires dans une situation intenable.
    C’est pourtant très exactement ce que l’Allemagne a fait, en transférant une bonne partie des charges patronales vers l’impôt. Elle a dans le même geste diminué les charges de ses entreprises, leur permettant de baisser les prix, et diminué sa demande intérieure privant ainsi ses partenaires d’une partie de son marché potentiel. Ceci a été l’équivalent d’une dévaluation de 10% de la part de l’Allemagne.
    Les conséquences ont été un accroissement brutal du déficit commercial des pays de la zone Euro.

    clip_image006

    Source : Eurostat.

    Dans ces conditions, le refus, à peine déguisé, de l’Allemagne de participer à une aide collective en faveur de la Grèce, les conditions qu’elle y met, apparaissent bien comme des incohérences. La seule explication possible est que l’Allemagne ne croit pas en une sortie massive de ses partenaires hors de la zone Euro. Mais, est-ce un bon calcul ?
    On a beaucoup glosé sur les avantages, réels et supposés, de la monnaie unique. Si l’on met de côté la réduction des coûts de transaction liés au change (mais qui seraient réduits tout aussi bien par un système de taux de changes fixes révisables annuellement), le seul avantage réel de la monnaie unique a été la baisse des taux d’intérêts. Il est vrai que si l’on compare les taux sur les emprunts publics à 10 ans, le taux allemand est de 3,04% alors que le taux français est de 3,32% soit un écart (spread) de 28 points. On remarquera cependant que le taux de l’Italie est à 4,12% (un spread de 108 point) alors que le taux de la Grande-Bretagne n’est que de 3,93%.
    Si la convergence des taux a bien été une réalité jusqu’en 2007, il n’en va plus de même aujourd’hui. Ici encore, il convient de remarquer que l’on pourrait facilement dissocier les taux d’intérêts par un système de contrôle strict sur les capitaux, accompagné par le retour d’un montant obligatoire de bons du Trésor que les banques commerciales devraient détenir. Un tel système créerait artificiellement un « appétit » pour les titres publics, qui pourraient être, provisoirement, escomptés par la Banque Centrale du pays considéré. Le taux d’escompte de la Banque Centrale redeviendrait ainsi le taux directeur pour ce pays.
    En fait, l’Euro ne s’est imposé comme un choix logique que dans la mesure où nous sommes entrés dans une situation de liberté totale des capitaux. Or, rien ne l’impose à la France et aux pays du noyau historique de l’Europe, si ce n’est bien évidemment les profits des banques.
    Si l’Allemagne se montrait par trop inflexible sur sa politique monétaire, une sortie de l’Euro devrait alors être envisagée. Il est clair, compte tenu de l’importance des échanges entre la France et l’Allemagne, qu’une dévaluation de la France de 20% à 25% aurait des conséquences catastrophiques sur l’économie allemande.
    Ceci ne signifie pas qu’une telle sortie soit simple et facile. Elle devrait s’accompagner de mesures structurelles importantes quant au contrôle des capitaux et au contrôle des changes. Un défaut, au moins partiel sur la dette publique, s’imposerait aussi. Le statut de la Banque de France devrait, bien entendu, être modifié. Mais, dans le cadre d’une politique qui reconstituerait un pôle public du crédit et qui ferait le choix de l’industrie contre les banques, cette politique aurait une cohérence.
    Le réel problème est celui de la dynamique qui serait créée par les anticipations des marchés. Que nous fassions publiquement état de cette possibilité et les conditions de refinancement de la France dans la zone Euro se détérioreraient rapidement, rendant alors inévitable notre sortie. Mais, tant que cette menace est tenue secrète, peut-elle être prise au sérieux par l’Allemagne ? La liste est longue des abandons consentis par notre pays au nom du « binôme Franco-Allemand ». Mais pour qu’un tel « binôme » existe, il faut être deux.
    L’heure des choix a sonné pour la France. Soit elle sera contrainte par la crise, et devenue objet et non sujet de sa propre histoire, elle assistera impuissante aux évolutions monétaires et économiques, soit elle décidera de faire de malheur vertu. La crise de la zone Euro, on l’a dit, est inévitable. Au lieu d’être le jouet des événements, il convient de les convoquer et de les organiser au profit d’une autre politique. Peut-être que l’Allemagne, mise ainsi au pied du mur, se rendra compte des désastres que sa politique a provoqués. Une réforme radicale, à la dernière heure, de la zone Euro n’est pas complètement impossible. Mais, si l’Allemagne s’entête dans l’autisme, au moins aurons-nous une porte de sortie viable.
    Ces choix, cependant, ne semblent pas pouvoir être portés par l’équipe au pouvoir, et probablement pas par une partie de l’opposition. Il nous faut en France une nouvelle alliance.

    ——————————————-

    (1) La dernière en date est du 28 avril depuis Tokyo…
    (2) http://trends.rnews.be/fr/economie/opinion/chronique-tendances/un-peu-de-serieux-s-il-vous-plait/opinie-1194707502032.htm# 
    (3) Cette présentation en terme d’instabilité financière hypothétique s’inspire de la présentation de l’hypothèse de H.P . Minsky faite par Vercelli, A., « A Pesrpective on Minsky Moments : The Core of the Financial Instability
    (4) Simon Kennedy, «Greece Turning Viral Sparks Search for EU Emergency Solutions », Bloomberg.com, URL, http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a5lqHqLT1CeQ&pos=2 
    http://www.gaullisme.fr/?p=6905





    Quelle majorité pour la Grande-Bretagne ?

    03/05/2010 17:10

    Quelle majorité pour la Grande-Bretagne ?


    Ce jeudi, les britanniques voteront pour des élections législatives qui promettent d’être très disputées. Les sondages indiquent une possible déroute du Labour de Gordon Brown, seulement 3ème aujourd’hui, mais aussi la perspective d’un parlement sans majorité.
    Le troisième homme qui bouleverse la donne
    Il y a quelques mois, l’issue de l’élection semblait simple. L’avance de plus de dix points dont disposaient les conservateurs de David Cameron ne semblait pas rattrapable par un Gordon Brown dont on estimait qu’il avait déjà de la chance de pouvoir représenter son parti à nouveau. Puis, peu avant la dernière ligne droite, le parti travailliste s’est rapproché au point de faire entrevoir un scénario comparable à celui de 1992, lorsque John Major avait gagné des élections promises aux travaillistes.
    Mais tout a changé avec les débats télévisés entre les trois leaders des principaux partis. Le résultat le plus marquant de cette élection est sans doute l’ascension de Nick Clegg, le chef des libéraux-démocrates. Le Guardian, soutien traditionnel du parti travailliste, a décidé de changer de camp pour soutenir le nouveau venu. Les libéraux-démocrates disposent de deux grands points distinctifs : ils se sont opposés à la guerre en Irak, contrairement aux deux grands partis, et sont très « europhiles ».
    Quelle Assemblée dans 5 jours ?
    Les sondages donnent aujourd’hui les conservateurs en première position avec 35% des voix, suivis des libéraux-démocrates, à 28%. Les travaillistes arriveraient bon derniers avec à peine un quart des suffrages. Mais le système électoral, où celui qui arrive en tête au premier tour qui remporte le siège peut réserver bien des surprises. Le parti travailliste bénéficierait ainsi d’une géographie électorale plus favorable qui devrait lui permettre de limiter la casse dans ses bastions.
    Cependant, la dynamique actuelle, avec un creusement de l’écart entre les deux anciens partis pourrait finalement redonner une chance à David Cameron de gagner vu l’état de faiblesse d’un Gordon Brown qui ne parvient pas à convaincre. Et si les Tories ne parviennent pas à s’imposer clairement, les libéraux-démocrates pourraient alors s’essayer au pouvoir, les deux autres partis cherchant d’ors et déjà à attirer les faveurs du parti qui pourrait détenir les clés de la majorité.
    Quelques soient les résultats, la Grande-Bretagne est à l’aube d’un grand changement. Soit David Cameron réussit le pari engagé en 2005 de rendre son parti à nouveau éligible. Soit les libéraux-démocrates accèdent au pouvoir après près d’un siècle de mise à l’écart.
    Laurent Pinsolle





    Le début de la fin de l’euro a commencé

    30/04/2010 22:26

    Le début de la fin de l’euro a commencé


    Dans quelques années, les historiens reviendront sans doute sur les évènements du printemps 2010 en soulignant que c’est à ce moment que l’expérience hasardeuse de la monnaie unique a commencé à se déliter. Le plan de sauvetage de la Grèce n’y changera rien.
    Le veau d’or de la pensée unique
    Etant donné l’état de panique des marchés et le niveau des difficultés financières de la Grèce, on pourrait croire qu’Athènes n’arrivera pas à passer le mois de mai sans quitter l’euro ou faire défaut sur sa dette, voire les deux ensembles. Mais cela néglige l’aspect psychologique de la crise et le fait que tout le monde sait que si la Grèce tombe, alors d’autres pays tomberont et la monnaie unique européenne ne sera plus qu’un lointain souvenir. Or l’euro est le veau d’or des élites européennes.
    La monnaie unique est une forme de Graal pour des gens à qui la disparition des monnaies nationales facilitent la vie et qui ne se rendent pas compte du mal que l’euro a fait à l’Europe. Cet euro cher, qui reste encore surévalué de 25% par rapport au dollar, est un boulet accroché aux pieds des exportateurs européens, qu’il pousse à délocaliser. Cet euro est un boulet accroché aux pieds des Etats auxquels il impose une politique unique qui ne convient à personne.
    Malgré tout, il est paré de toutes les vertus. Alors que l’Europe est le continent qui est le plus sévèrement frappé par la crise, ces défenseurs arrivent à soutenir sans rire qu’il nous a protégés. Bien sûr, il a évité les dévaluations au sein de la zone euro, mais ces dévaluations auraient justement redonné de l’oxygène à ces économies et permis un retour de la croissance alors qu’aujourd’hui l’Europe risque de s’enfoncer dans une véritable dépression économique.
    Ce n’est que la première manche…
    C’est pourquoi il y a fort à parier que les dirigeants européens et le FMI arriveront à se mettre d’accord pour que la Grèce reste dans l’euro et ne fasse pas défaut. En absence d’accord, le veau d’or s’effondrerait, ce qu’ils ne sont pas prêts à accepter. Du coup, ils feront tout pour prolonger cette malheureuse expérience, sans se poser la question de la viabilité à long terme de la zone euro. Il est plus que probable que les gouvernements prendront la décision politique de continuer.
    Pourtant, la potion amère que va sans doute avaler la Grèce n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Ce n’est pas tout que les Etats trouvent le moyen de boucler la trésorerie grecque pour les deux prochaines années. Si, entre temps, le PIB a reculé du fait de la politique de rigueur, et que la dette s’est encore largement accrue, même avec un déficit largement réduit, la situation restera instable et très fortement soumise aux mouvements des taux d’intérêt.
    Dans quelques années, l’ensemble des pays de la zone euro auront une dette beaucoup plus lourde. Du coup, ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’une pâle répétition de l’avenir. Imaginez des économies européennes après trois ans de rigueur, une absence de croissance, un chômage de masse et un poids de la dette encore plus important. Et quand on voit la difficulté des pays européens à trouver une réponse à la crise, il est évident que si l’euro n’explose pas cette année, il le fera plus tard.
    Laurent Pinsolle





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